En août 2020, Claudia Zimmermann, étudiante du Bachelor en communication multilingue, aurait dû partir à Bruxelles. Mais la pandémie en a décidé autrement : un semestre enfermée dans une chambre à suivre des cours en ligne, non merci ! Claudia a donc reporté son semestre à l’institut Marie Haps, et, un an plus tard, elle a enfin pu découvrir la capitale européenne, vibrante, internationale et si accueillante ! Elle nous explique dans son blog pourquoi Bruxelles est bien plus qu’un plat de moules-frites…
Autrice : Claudia Zimmermann, étudiante du bachelor en communication multilingue
C’était en août 2020 et je me préparais pour mon séjour à l’étranger. J’avais déjà trouvé une chambre à Bruxelles et tout se passait bien, sauf le Covid qui frappait de plein fouet le monde. Par conséquent, je me suis décidée à reporter mon semestre à l’étranger, vu que je ne voulais pas suivre les leçons en ligne depuis une petite chambre à Bruxelles. J’espérais pouvoir retenter ma chance l’année d’après, soit en 2021.
La situation sanitaire s’était heureusement améliorée durant l’été 2021 et j’ai, cette fois-ci, décidé de partir. J’allais donc passer cinq mois à Bruxelles, mais bien entendu toujours dans le contexte de la pandémie de coronavirus.
Les étranges débuts d’un semestre à l’étranger
Mon voyage et mon arrivée étaient assez stressants. D’abord, j’ai voulu prendre le train pour Bruxelles. Cependant, la Deutsche Bahn m’a mis des bâtons dans les roues en annonçant une grève. À cause de ce contretemps, j’ai dû réserver un vol à la dernière minute. Ce n’était pas la première fois que je devais montrer de la flexibilité lors de mon séjour.
Enfin, je suis arrivée tard le soir dans ma colocation. Mes colocataires étaient très sympas dès le début et nous avons passé la première soirée ensemble en regardant du foot.
Semaine de culture
Le lendemain, la semaine de culture commençait. Le programme s’adresse aux étudiant·e·s Erasmus passant leur semestre à Bruxelles. Nous avons visité le jardin botanique de Meise, préparé des gaufres, mangé des frites, visité des musées et beaucoup parlé avec les autres étudiant·e·s. C’était l’occasion unique de se faire des amis. Cette semaine a sans aucun doute constitué un temps fort de mon semestre à l’étranger.
Marie Haps : un institut d’excellence pour un semestre à l’étranger
L’institut libre Marie Haps dispose d’une offre de cours très variée. Outre les cours de traduction, il existe également beaucoup de cours de langues axés sur la grammaire, l’oral ou l’écrit. De plus, il est possible de suivre des cours de linguistique, de droit et même de philosophie.
J’ai choisi beaucoup de cours de langues et pour la première fois, j’ai appris des langues étrangères à partir du français. Ainsi, j’avais par exemple un cours de grammaire en espagnol, mais où l’enseignante parlait presque toujours en français pendant le cours. Cela m’a permis d’encore plus améliorer mes connaissances du français et en même temps d’apprendre la grammaire d’une autre langue étrangère. J’étais chanceuse pendant mon semestre à l’étranger, car les cours se déroulaient en présentiel. Je me suis sentie vraiment bien accueillie dans l’école et j’ai pu beaucoup profiter des compétences et de la gentillesse de mes professeurs.
Bruxelles : une ville bilingue
La capitale de la Belgique a deux langues officielles, le français et le néerlandais, mais l’idiome dominant est certainement le français. Néanmoins, j’ai suivi des cours en néerlandais à l’université afin de pouvoir m’exprimer dans cette langue. Elle m’a tellement plu que j’ai même suivi deux autres cours dans une école de langues.
Les villes belges
Vu que la Belgique est un pays assez petit, on peut se rendre dans toutes les grandes villes du pays en moins d’une heure. Je suis allée à Louvain, Bruges, Gand, Anvers, Blankenberghe et Ostende. J’ai même franchi les frontières pour visiter Amsterdam et Paris.
Mes voyages à la mer m’ont particulièrement fait du bien. J’ai plusieurs fois profité de la proximité avec la mer : depuis la Suisse, c’est assez loin.
Les mille et unes langues de la capitale de l’Europe
Les institutions européennes attirent beaucoup de personnes issues de pays de l’UE. Cela créé une très agréable atmosphère à Bruxelles. Il est par exemple normal d’entendre de l’espagnol ou de l’italien dans la rue. J’ai également assisté à plusieurs conversations autour d’une table où on pouvait parler plusieurs langues en une soirée et rencontrer de nouvelles personnes. C’était tellement intéressant de découvrir leur histoire et leur parcours de vie.
Une colocation pleine d’énergie… et de verlan
La langue prédominante dans ma colocation était le français. C’est notamment grâce à mes colocataires que j’ai découvert le monde du verlan et du français familier. Au début, les expressions comme « pote », « j’me casse », « c’est chelou » et « ça m’saoule » ne faisaient pas partie de mon vocabulaire. Nous avons également organisé des soirées quiz ou de jeux de société et même des fêtes. En gros, je ne pouvais pas espérer mieux pour mon semestre à l’étranger, je me sentais vraiment chez moi avec eux.
Bruxelles : la ville des bonnes adresses
Même après plusieurs mois à Bruxelles, je découvrais encore chaque jour de nouvelles choses. La ville est pleine de surprises et il y a énormément de choses à faire : des restaurants offrant chaque type de cuisine imaginable à d’innombrables d’évènements en passant par des petits magasins à chaque coin de rue. J’aimais bien me balader dans les ruelles et découvrir les trésors de Bruxelles.
La ville de Bruxelles abrite également de nombreux musées. On y trouve tout type de musée : musée des Instruments de Musique, Maison de l’histoire européenne, musée de la Bande Dessinée, musée des Sciences naturelles, etc.
En résumé : Bruxelles est vraiment la capitale des semestres à l’étranger !
Rien de tel qu’une immersion dans une culture étrangère pour parfaire sa formation et approfondir ses compétences linguistiques ! C’est pourquoi le cinquième semestre du bachelor en communication multilingue peut s’effectuer à l’étranger. Lors de ce séjour, les étudiant·e·s plongent au cœur de la langue, de la culture et de la vie du pays choisi. Ielles se constituent un vaste réseau international de relations et acquièrent un important bagage interculturel, sésame pour une carrière à l’international. Dans leurs blogs, nos étudiant·e·s livrent quelques-unes de leurs impressions personnelles. Moments choisis d’un semestre à l’étranger, dans une université partenaire de l’IUED, riche en découvertes et en émotions.
Chaque année, deux tiers des étudiant·e·s du bachelor en communication multilingue saisissent cette opportunité de découvrir de nouveaux horizons et passent leur cinquième semestre dans une université d’accueil, en Suisse ou à l’étranger. L’Institut de traduction et d’interprétation (IUED) dispose d’un réseau d’universités partenaires étendu dans le monde entier. Il apporte son aide aux étudiant·e·s dans la recherche d’une université adéquate.
Pendant leur semestre à l’étranger, les étudiant·e·s du bachelor en communication multilingue écrivent un article de blog. Un jury récompense les meilleurs articles. Voici l’un des quatre articles récompensés du semestre d’automne 2021.
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À l’issue du bachelor en communication multilingue de l’Institut de traduction et d’interprétation (IUED), les étudiant·e·s deviennent des professionnel·le·s des langues et de la communication et savent dresser des ponts entre les langues, les cultures et les disciplines. Les diplômes en Communication et médiation linguistique, en Communication multimodale et traduction ou en Communication spécialisée et design de l’information ouvrent des débouchés dans l’industrie des langues mais aussi dans toutes les organisations et entreprises nationales et internationales qui requièrent une communication multilingue de qualité.