Laura Fuchs, étudiante en communication plurilingue, a passé son 5ème semestre à Montpellier. Dans son témoignage, elle nous fait part de son quotidien à la fac, de ses découvertes et de … son nouveau chez-soi.
En TGV, il faut moins de 4 heures pour rejoindre Montpellier en partant de Genève. On traverse Lyon et Nîmes puis on y est. Il y fait déjà beaucoup plus chaud et les palmiers qui bordent la rue de la gare menant à la Place de la Comédie ne font que confirmer cette première impression : on est bien au Sud. La Place de la Comédie est un lieu central, c’est à cet endroit que la vie de cette ville étudiante, dont environ 50 % de la population est âgée de moins de 34 ans, commence, fourmille, s’organise. À toute heure de la journée, on y rencontre des artistes, des musiciens ; et c’est aussi là qu’on se retrouve entre amis, pour aller boire un pot dans le centre historique parsemé de cafés, de bistrots, de restaurants.
La Faculté des Lettres, Arts, Langues et Sciences Humaines, qui porte le nom du fameux écrivain Paul Valéry, se trouve au nord de la ville, contrairement à la Faculté de Médecine et à la Faculté de Droit qui sont situées dans des bâtiments historiques au cœur de la vieille ville. Le campus « Paul Valéry » est constitué de plusieurs édifices. En tant que nouvelle venue à la fac, il vaut mieux se servir d’un plan du campus afin de ne pas se perdre et d’éviter d’arriver en retard au cours. En effet, il n’y a pas de pause entre les cours, qui durent pour la plupart 1h30, cela veut dire qu’il ne reste presque pas de temps pour changer de salle, voire de bâtiment. Mais, parfois, il ne vaut pas la peine de se dépêcher, car bien que les salles disposent d’une infrastructure informatique assez moderne, tous les profs ne savent pas bien s’en servir, ce qui peut retarder le début d’un cours.
Mais un séjour à Montpellier, c’est plus que des études ! L’université propose aux étudiants d’acheter le Pass’culture (9€) qui permet d’obtenir des billets de spectacle, de concert ou de cinéma à un prix très abordable. Un billet de cinéma coûte 3,90€ seulement, c’est moins cher qu’un café à Zurich ! Pas seulement la ville, mais aussi la région de Montpellier offre des activités à ne pas rater : jusqu’au début du mois d’octobre, il fait assez chaud pour pouvoir se baigner dans la mer. La plage la plus sauvage et la moins touristique est celle de Villeneuve-lès-Maguelone. Si on n’a pas de vélo (les pistes cyclables sont bien faites), un bus circule régulièrement du sud de Montpellier au village. Ensuite, il faut marcher le long des étangs, où on découvre ébahis des chevaux blancs et une grande diversité d’oiseaux aquatiques, dont des flamands roses. On passe à côté de la vieille Cathédrale de Maguelone, entourée de vignes, et on arrive au bord de la Méditerranée.
Envie de visiter une autre ville du Sud (Marseille, Avignon, Nîmes) ? Rien de plus simple : il suffit de prendre le train. Toutefois, la manière de voyager la plus répandue parmi les jeunes reste le covoiturage. Les billets de train sont jugés beaucoup trop chers et le nombre des conducteurs qui prennent des voyageurs dans leur voiture privée augmente ce dont témoigne le site blablacar (www.covoiturage.fr) où conducteurs et voyageurs se retrouvent pour effectuer un trajet ensemble.
De retour à Montpellier, on se sent comme chez soi, car cette ville à la bonne taille et agréable au quotidien offre un cadre idéal pour un séjour d’un semestre.
Le récit de Laura fait partie des six articles récompensés sur le semestre à l’étranger. Sur le point de terminer son Bachelor en langues appliquées, Laura a, comme de nombreux camarades, passé le cinquième semestre de ses études à l’étranger. Découvrez ici de plus amples informations sur le semestre à l’étranger.